jeudi 5 février 2015

ATELIER EN TERMINALE LE JEUDI 5 FEVRIER 2015

Début de la séance: sujets d'actualité.
Suite de la séance: la notion de Front républicain. 



Le Front populaire de 1936 : une préfiguration du Front républicain ?
Gauche persuadée que l'émeute du 6 fév 34 = tentative de coup d’État fasciste.
L'origine de l'expression « Front républicain » : les législatives de 1956.

Coalition de centre-gauche pour faire barrage au poujadisme. 4 grands partis ds cette coalition : SFIO / parti radical / Républicains sociaux (Chaban-Delmas, un gaulliste) / l'UDSR (F. Mitterrand).
Leader de cette coalition : Pierre Mendès France.
Résultats : pas de majorité nette pour le Front républicain mais une majorité relative. Poussée du parti de Poujade.
Coty refuse d'appeler Mendès France à la tête du gvt car il sait le MRP hostile à Mendès. Guy Mollet devient PdC.
Le point de vue d'un historien sur le Front républicain.

Les relations entre droite et extrême-droite en France depuis 1983.
  • Municipales de Dreux en 1983 = 4 candidats incorporés sur liste RPR-UDF au 2e tour = victoire de cette liste. Slogan de la liste: «Inverser le flux de l’immigration à Dreux». Impossible de comprendre en dehors du contexte : ministres communistes au gvt, guerre fraîche (URSS en Afgha, déploiement des Pershing).
  • Par la suite, ds les années 80 : « cordon sanitaire » de la droite par rapport à l'extrême-droite = pas d'alliances. J-M Le Pen lui-même souhaitant rester isolé.
  • 1991 : discours du « bruit et de l'odeur » de Chirac.
  • Régionales de 1998 : qqs membres de la droite font alliance avec FN pour s'emparer présidence de région (Charles Millon en Rhône-Alpes) = exclusion de leur parti.
  • Présidentielle de 2002 : apogée du Front républicain.
  • Présidentielle de 2007 : siphonnage des voix du FN par Sarkozy.
  • Discours de Grenoble de 2010 : Sarkozy dénonce échec politique d'intégration. Ligne « Buisson » ne permet pas à Sarko de remporter présidentielle de 2012.
  • A partir de 2012 : stratégie du « ni-ni » de la part de l'UMP.
Ni Front républicain, ni Front national.
Le « ni-ni » de l'UMP vu par un politiste.



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