Atelier animé par MM. Magne et Courvoisier
Rappel: concours d'expression orale du Rotary-Club, 9 mars 2017
Documents d'accès rapide sur différents thèmes
Etude de documents sur le sujet suivant:
Le
Président américain est-il
« l’homme
le plus puissant du monde » ?
Document
1 – les pouvoirs du Président américain
The President has a
powerful role: he or she can approve or stop laws proposed by
Congress (= the Senate and the House of Representatives) and can
also suggest laws to Congress. However, it is possible for
Congress to pass a law without the President’s approval.
The
Presidential
seal pictures
an American
bald eagle holding
a ribbon in its beak; the ribbon has the motto of the USA, "E
PLURIBUS UNUM," meaning "Out of many, one." The
eagle is clutching an olive branch (with 13 olives and 13 leaves)
in one foot (symbolizing peace) and 13 arrows in the other (the 13
stands for the original 13 colonies and the arrows symbolize the
acceptance of the need to go to war to protect the country).
|
In addition, the President
appoints senior officials, such as heads of government departments
(Defense, Health and Human Services, State Department…) and
federal judges, though these appointments must be approved by the
Senate.
The President is also
Commander-in-Chief of the military forces.
|
The
President works in what may be the most famous office in the
world, the Oval
Office
in the White
House,
1600 Pennsylvania Avenue, Washington, DC.
The
Constitution requires that the President should be at least 35
years old and have been born in the US. A president can serve a
maximum of two terms (four years each).
|
||
Adapted
from the Oxford
Guide to British and American Culture,
1999
Document
2: Quels sont les vrais pouvoirs de Donald Trump? (vidéo)
Anna
Moreau, Le Monde,
20 janvier 2017
Document
3 : Le président américain n’a pas tous les pouvoirs
Mathilde Damgé, Le Monde, 11 novembre 2016 (extrait)
Le rôle de la Cour suprême
Cette instance, pensée par les pères fondateurs des Etats-Unis
comme un rempart contre la violation des droits fondamentaux du
citoyen américain, est constituée de neuf juges nommés à vie. Ils
peuvent, par un vote à la majorité, bloquer sans possibilité
d’appel une loi votée par l’un des cinquante Etats américains
ou par le gouvernement fédéral.
Problème, les républicains ont réussi à bloquer la nomination par
Barack Obama d’un juge modéré pour remplacer le très
conservateur Antonin Scalia, mort en février. Donald Trump va donc
pouvoir maintenir une tonalité conservatrice à la Cour suprême.
Il reste à l’heure actuelle quatre libéraux : Ruth Bader
Ginsburg et Stephen Breyer, nommés par Bill Clinton, et Sonia
Sotomayor et Elena Kagan, nommés par Barack Obama. Anthony Kennedy,
nommé par Ronald Reagan en 1988, est certes rangé parmi les
conservateurs, mais il s’est souvent rapproché des progressistes
sur des sujets de société.
Si certains de ces juges sont d’un âge avancé, rien ne les oblige
à partir. Ils peuvent être destitués selon la même procédure
d’impeachment qui s’applique au président des Etats-Unis…
ce qui n’est jamais arrivé à aucun juge de la Cour suprême.
La force d’inertie des
Etats
Autre contre-pouvoir : les Etats, qui peuvent intervenir dans
certains domaines et dans le strict respect du principe de
subsidiarité du fédéralisme américain (les lois d’un Etat ne
peuvent être en contradiction ou contravention avec la
Constitution).
Par exemple, explique Vincent Michelot, professeur de civilisation
américaine à Sciences Po Lyon, la Californie et quelques autres
Etats « progressistes » vont certainement maintenir un
gros effort en matière de changement climatique, notamment sur les
normes de pollution des carburants, sur la gestion de l’eau ou
encore des pesticides. « Il y aura donc une résistance ou
une force d’inertie si l’administration Trump décide de
démanteler les politiques de l’Environmental Protection Agency
(EPA) et une lutte juridique au couteau s’il décide par exemple
d’accorder de nouveaux permis de forage au large des côtes de la
Californie », détaille le spécialiste.
Autre exemple, le salaire minimum, fixé à 7,25 dollars de
l’heure au niveau fédéral, mais que les Etats sont libres de
fixer à un niveau supérieur.
Pour Vincent Michelot, une des dimensions les plus intéressantes de
l’axe du fédéralisme américain sera celui des discriminations :
« Même si le cadre juridique fédéral risque d’évoluer
vers beaucoup plus de conservatisme, les Etats progressistes peuvent
imposer un cadre plus protecteur pour les femmes et les minorités
ethniques. Les villes pourront aussi continuer à être des shelter
cities [villes refuges] pour protéger les étrangers en situation
irrégulière des expulsions ».
Mais le risque, dans le cas d’un tel rapport de force, est un
creusement des différences entre des Etats progressistes et des
Etats plus conservateurs qui accompagneront, au niveau local, la
politique de Donald Trump.
Document
4 : Le discours sur l’état de l’Union, rite attendu de la
démocratie américaine (vidéo)
Gilles
Paris, Le Monde, 12 janvier 2016
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